Le magazine fait sa Une cette semaine avec un cliché de l’écrivain accompagné de sa conseillère Sarah Knafo, barré d’un titre plein de sous-entendus. Tous deux vont porter l’affaire devant la justice.
C’est donc à cela que la campagne présidentielle pourrait ressembler ? “On a fait notre travail” défendait hier, mercredi 22 septembre, la direction de l’hebdomadaire sur le plateau de BFMTV.
Si la Une n’a rien à envier à des publications comme “Voici” ou “Closer”, “Match” souligne que son “enquête” porte davantage sur le “rôle déterminant de cette femme, Sarah Knafo, dans la campagne” plus que sur des sujets intimes.
“Je ne me laisserai pas intimider”
La photographie principale, où l’on peut voir Éric Zemmour se baigner samedi avec sa collaboratrice, a été prise dans le Var, juste avant sa venue pour une séance de dédicaces aux allures de meeting politique à Nice.
Le polémiste et sa conseillère ont décidé d’attaquer le magazine pour “atteinte à la vie privée”, ont rapporté BFMTV et “Le Parisien”. Et il n’a pas manqué de réagir sur son compte Twitter : “Il faut croire que je commence à inquiéter suffisamment pour que Paris Match, le caniche du pouvoir, essaye de me nuire. Je ne me laisserai pas intimider.”
Opération commandée ?
Ce jeudi 23 septembre, Libération s’interroge sur l’implication de M. Zemmour lui-même dans cette Une qui “l’humanise”, décrivaint “un double-jeu malsain”.
Une interprétation que dément son ami Éric Naulleau chez Cyril Hanouna (C8) hier soir, pointant du doigt “les liens entre Paris Match et le président Emmanuel Macron” tout en évoquant son “dégoût” face à du “journalisme de me*de”.
Présent sur le plateau de Touche pas à mon poste, l’ancien premier ministre Manuel Valls s’est inquiété “du niveau du débat démocratique” induit par ce type de pratiques.
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