La Ville ne laissera pas la situation se dégrader davantage pendant les vacances d'hiver. Alors que les indicateurs sanitaires des Alpes-Maritimes et de Nice "restent préoccupants", le maire a annoncé une série de restrictions pour éviter un afflux de touristes en février.
"Nous avons une incontestable explosion de certains indicateurs : le taux d’incidence a bondi de 60% dans le département depuis la fin décembre" soulignait Christian Estrosi auprès de Nice-Presse hier, le 12 janvier.
⚠️ Suivez toute l'actualité de la pandémie de Covid-19 avec notre page spéciale
"Nous n’en serions pas là si il y avait eu moins de rassemblements en fin d’année, c’est évident. Je prendrai des décisions strictes et appropriées pour que cela ne se reproduise pas" avait-il ajouté. Christian Estrosi à Nice-Presse
Aussi, le premier magistrat de la Ville a communiqué aux rédactions que, "s’agissant des gares et de l’aéroport de Nice, l'État doit obtenir des garanties des voyageurs venus des pays à risque, ou qu'ils imposent eux-mêmes un test PCR sur leur territoire".
"Cette liste serait arrêtée par le gouvernement. Il faudrait qu'en Europe, nous ayons des mesures de réciprocité avec celles qui sont prises par des pays européens à notre égard."
Par ailleurs, le Christian Estrosi s’est entretenu avec le préfet des Alpes-Maritimes "afin qu’un arrêté d’interdiction des locations saisonnières soit pris sur le territoire de la commune pour les vacances d’hiver".
Tout en ajoutant, sans ambages : "Si l’État refuse de le faire, la Ville de Nice prendra un arrêté municipal".
"C’est par l’accélération de la vaccination en cours sur la Métropole, mais aussi des mesures collectives prenant en compte, tant les facteurs d’aggravation sur le territoire et en dehors, que nous pourrons collectivement sortir de cette situation" a conclu l'édile.
Nos hôpitaux maralpins sont actuellement “saturés” : les établissements de santé doivent faire face à 25% de hausse du nombre de nouveaux patients depuis la mi-décembre, en réanimation comme dans les hospitalisations classiques.
Lire > VIDÉO. “Alerte coronavirus” dans les Alpes-Maritimes : nos hôpitaux “saturés”