La députée de l'Ouest dénonce "les moyens de la municipalité dépensés en dépit du bon sens".
Christelle d'Intorni avait décidé d'assister à la réunion aux côtés des officiels, même si elle n'y avait pas été conviée. À l'initiative de la mairie de Nice, les représentants de la Ville, de la Justice et de l'État rassemblaient ce jeudi 30 mars les riverains des Moulins pour un échange sur la sécurité et les trafics.
Puisqu'elle n'a pas eu la parole, la députée Les Républicains de la cinquième circonscription (l'Ouest et les vallées) débriefe les débats dans nos colonnes.
"J'ai été bouleversée par la teneur des témoignages de ces Niçois. La vérité, c'est qu'ils vivent dans la terreur".
"On a bien compris ce soir qu'ils ne sont habituellement pas écoutés et que l'Etat s'est désengagé. C'est évidemment intolérable. Je dénonce aussi les moyens déployés par la Ville en dépit du bon sens. Elle a dépensé 300.000 euros pour installer un jardin d'enfants au milieu d'une zone tenue par les dealers. Les mamans sont scandalisées" indique Christelle d'Intorni.
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"Bien évidemment, je me tiens à disposition des groupes de travail qui seraient organisés. De mon côté, à l'Assemblée nationale, je vais continuer de porter des textes contre les rodéos urbains et pour la sanction des consommateurs de stupéfiants".
Tout en le promettant au maire : "j'imagine que je ne serai pas invitée à la prochaine réunion, mais je vous l'assure : je viendrai".
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