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"Ils font Nice" : chaque semaine, nos figures locales mises en vedette dans Nice-Presse
Le "Pastis de Nice" sonne comme une promesse de "vacances ensoleillées". Créée en 1981 par le Père Gil Florini, cette recette niçoise est aujourd'hui reprise par Charlotte Rambaut et Julien Lasalle. Séduits par l'histoire de la marque, ils la modernisent, tout en prenant soin de préserver son identité.
Nice-Presse : Comment est né ce Pastis ?
Charlotte Rambaut : "Il a été créé il y a quarante ans par le prêtre Gil Florini. Au départ, il le faisait à Utelle. Il aimait manger, bien vivre… Il a voulu faire de ce pastis un hommage au Sud.
Il est ensuite venu dans le centre de Nice, rue Vernier : pour appeler son produit 'Pastis de Nice', il fallait qu'il le fabrique dans la ville.

Vous avez pris la relève ?
Charlotte Rambaut : " En 2019, la boutique a fermé. On a repris la recette, ainsi que toute l'histoire qui allait avec. Ça a été un peu un hasard d'ailleurs. Un jour, j'ai offert une bouteille de ce Pastis à mon associé. Il m'a dit 'tiens, j'en reprendrais bien'. On a alors appris que la marque était en train de s'arrêter…
Il ne fallait pas le laisser disparaître. Lors du premier confinement (mars 2020, NDLR) on s'est lancés dans l'aventure."
Julien Lasalle : "En fait, on a voulu continuer à faire vivre cette histoire marrante, très belle. On a donc rencontré Gil Florini, ça s'est très bien passé… on a décidé de se lancer.
L'idée, c'est aussi qu'avec la transition, on s'approprie un peu la marque, mais tout en gardant son identité. Par exemple, au niveau graphique, on l'a un peu modernisée."
Quels sont vos souvenirs les plus marquants ?
Julien Lasalle : "La première rencontre avec le Père Florini. Il nous a raconté son histoire, mais aussi celle de Nice. Ça m'a vraiment marqué, c'était le début de l'aventure, avec un personnage complètement local.
De manière générale, tout cela me tient à coeur. À côté du Pastis, je fais de l'huile d'olive. Je venais déjà dans la région fréquemment en famille. J'ai toujours adoré cet endroit."

Charlotte Rambaut : "On s'est lancés au pire moment. Durant la période du confinement, donc autant vous dire que ça a été assez compliqué la première année.
Depuis cet été, on peut mettre en place un peu plus d'événements comme des dégustations… On rencontre enfin des gens, on échange. C'est là où on commence à se dire 'on a bien fait de tenir tout ce temps'."
On peut le trouver où, ce Pastis ?
Charlotte Rambaut : "En France, on a des revendeurs un peu partout. À Nice, il y a notre fabrique qui n'est pas une boutique, mais parfois des personnes viennent. On leur vend sans problème.
Ensuite, il y a plusieurs adresses où l'on peut le trouver, notamment dans des caves et des épiceries fines : Aperitiv, Caprioglio, Bianchi, ou encore La Tour."

Des projets en cours ?
Charlotte Rambaut : Nous serons bientôt sur le marché de Noël, les 9 et 10 décembre, dans le même chalet que la brasserie artisanale Blue Coast.
D'ailleurs avec eux, nous avons réalisé une bière au pastis. C'est une innovation, on trouvait ça marrant de faire cette collaboration. Elle est commercialisée depuis le mois d'avril."
Elles et ils font Nice :
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