FAITS-DIVERS — Il plaide aujourd'hui "la survie". Un employé d’un hôtel de Saint-Jean-Cap-Ferrat est accusé d’avoir insulté un policier, le traitant notamment de "suppôt de la Gestapo" puis de l’avoir mordu. Il venait d’être verbalisé pour défaut d'attestation de déplacement.
L'homme, depuis placé en garde à vue en détention provisoire, conteste formellement l'outrage. Comme le rapporte "Nice-Matin", le prévenu a déposé une plainte auprès du procureur de la République afin que l’IGPN, la police des polices, soit saisie.
"Mon client dément avoir tenu les propos qu’on lui prête" affirme ainsi son avocat. L’homme explique avoir mordu le policier dans un "réflexe de survie alors qu’il subissait un étranglement".
Pour l'avocat du fonctionnaire de police, le suspect a "asséné deux coups de coude (…) avant de le mordre avec une telle force qu’il en restera une cicatrice à vie."
"Aucun élément objectif ne vient démontrer l’hypothèse d’une bavure. Et pour cause : l’interpellation de ce forcené s’est déroulée conformément aux règles déontologiques" a-t-il encore martelé.
L'avocat du prévenu a demandé une expertise psychiatrique de son client.
Un contrôle de police a dérapé lundi dernier à Nice. Les versions du suspect et du policier sont bien différentes mais ce dernier a bien été profondément mordu…