CRISE SANITAIRE — Serons-nous tirés d'affaire pour très bientôt ? C'est en tout cas ce qu'affirmait le professeur marseillais Didier Raoult il y a quelques jours, notamment sur sa chaîne YouTube.
Pour le directeur de l’Institut Hospitalo-Universitaire Méditerranée infection à Marseille, "la maladie pourrait disparaître au printemps, je le disais il y a quelques semaines déjà, je ne regrette rien, je le répète (…) C'est bizarre mais c'est comme ça."
"On ne sait pas très bien pourquoi, un certain nombre de maladies infectieuses disparaissent au printemps dans nos pays tempérés", déclarait dans une de ses vidéos postées sur Youtube
Il a précisé ses propos ce vendredi 17 avril sur l'antenne de Sud Radio : "Je regarde les données pratiques et tous les jours, je mesure les cas que nous avons et que nous dépistons. On assiste à une diminution absolument spectaculaire du nombre de cas."
"Il y a 19 virus qui donnent des infections respiratoires dont 18 qui ont une répartition saisonnière. Avec l'arrivée d'un 20ème, on se dit : 'oh mon dieu, il est possible que celui-là fasse comme 18 sur 19', ce n'est pas de la prédiction magique".
"Ce serait prendre des risques avec la santé de la Nation"
Interrogé sur ces pronostics hier dimanche 19 avril, le Premier ministre a répondu, sans citer personne, qu'on ne pouvait "pas se fonder sur des 'peut-être.'"
"Des spécialistes affirment que le virus ne circulera peut-être plus bientôt. Si c’est le cas, nous serons très heureux. Mais pensez-vous qu’on puisse fonder une politique publique sur ce "peut-être" ?"
"Ce serait prendre des risques avec la santé de la Nation."