À l'occasion du Transition Forum (31 septembre - 1er octobre), Christian Estrosi a signé les "Accords de Nice pour le climat". Mais qu'est-ce qui se cache vraiment derrière ce nom ?
Il y avait les Accords de Paris pour le climat en 2015, il y a aujourd'hui ceux de Nice. Signés le vendredi 1er octobre, ils ont pour but d'engager des mesures pour "améliorer la condition climatique et d'appliquer un suivi" des initiatives lancées.

L'enjeu est que chacun soit acteur. C'est pour cela que ce texte est proposé aux habitants et acteurs économiques locaux, en plus des élus. Chaque année, lors du Transition Forum, "un point sera fait" pour constater l'évolution des projets et indicateurs, et "ajuster les mesures".
"Venez plutôt signer les Accords de Nice, prenez-y part. Vous serez ainsi des vigies et vous aurez le droit de nous sanctionner si nous ne tenons pas notre engagement de baisser de 50% nos émissions de carbone d'ici 2030 et la neutralité carbone en 2050" avait lancé le maire de Nice à l'attention des contestataires du forum.
Concrètement, quels sont les objectifs ?
Plusieurs objectifs, parfois un peu flous, sont fixés par le texte pour accélérer la transition écologique grâce à différents moyens :
- Fixer des objectifs de réduction des émissions carbone
- Réaliser un diagnostic des bâtiments et engager des travaux de rénovation
- Accentuer la proportion de véhicules propres dans les flottes
- Etre davantage regardant sur la consommation d'eau et d'énergie
- Favoriser des produits alimentaires bas-carbone et privilégier le bio et les circuits courts
- Favoriser l'emploi local ainsi que l’économie sociale et solidaire
- "Rendre les activités résilientes" (ce qui est bien vaste…)
- Protéger la biodiversité et végétaliser les infrastructures tout en réduisant l'artificialisation
À Nice, un certain nombre de ces mesures sont en projet. C'est le cas pour les émissions carbone avec l'objectif de -55% de gaz à effet de serre sur le territoire métropolitain d'ici 2030.
Côté bâtiments, la Ville de Nice souhaite accélérer la réhabilitation de 14.000 logements classés F et G. Pour cela, Christian Estrosi avait annoncé en conférence de presse le 24 septembre un objectif de 1.500 habitations rénovées par an au lieu de 200 actuellement.
Des aides pour abandonner le chauffage au fioul de 26.000 maisons et appartements, et opter pour une solution plus propre, sont aussi à disposition.
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