Le réseau d'agences Guy Hoquet a publié son baromètre trimestriel des prix dans l'ancien. Le deuxième trimestre 2022 a vu une augmentation de 6.7% en moyenne sur un an, maisons et appartements confondus.
Dans le détail, Avignon a connu une hausse de 5.9%, Marseille de 7.3% et Perpignan de 7.4%.
Ce qui fait mal au portefeuille, mais bien moins qu'à Nice. La cité des Anges est la ville où les prix ont le plus flambé au cours du trimestre passé : +11%.
La capitale azuréenne n'usurpe en aucun cas sa réputation de ville chère et reste toujours dans les 10 villes les plus onéreuses de l'Hexagone.
"Marché à la parisienne"
Cette augmentation des prix n'est pas sans lien avec le ralentissement de la construction de logements neufs.
Comme décrypté dans cet article, Nice, et plus généralement les Alpes-Maritimes, souffre d'un manque de nouvelles habitations.
La faute à une baisse des permis de construire, mais aussi à un secteur du BTP touché par la guerre en Ukraine.
Les acquéreurs doivent alors se rabattre sur les biens déjà disponibles, et de ce côté, ce n'est pas vraiment Byzance.
"Aujourd’hui on a ce qu’on peut appeler un marché parisien. C’est-à-dire un marché où un appartement va être vendu dans la journée sans même passer en annonce" précisait dans nos colonnes Benjamin Mondou, président des agences Century 21 Lafage Transaction.
Un constat partagé par Alexandre Lanfranco, directeur de l’agence Vizcaya : « Dans certains quartiers prisés, c’est difficile de trouver des biens, on est en recherche mais l’offre reste bien inférieure à la demande ».
Une demande en constante augmentation depuis la crise sanitaire. Nice est d'ailleurs l'une des villes les plus demandées par les Parisiens en quête d'une nouvelle vie.